Les Shmups et l'AMIGA - [1992]

[Liste] - [Intro / 1987] - [1988] - [1989] - [1990] - [1991] - [1992] - [1993] - [1994] - [Conclusion]

En 1992, l’Amiga est désormais une mécanique bien huilée que les codeurs maîtrisent à la perfection. Résultats : troi titres dont on se souviendra longtemps.

 

 

Commençons tout d’abord par Project X de Team 17. Titre à la jouabilité classique dans une ambiance très “high tech”, Project X restera dans les mémoires le jeu qui, une nouvelle fois, a montré que les limites de l’Amiga n’étaient jamais définitivement atteintes. 256 couleurs plein écran, informations de jeu incrustées en transparence, musique d’intro superbe, voies digits de qualité, sprites en grand nombre, de tailles parfois imposantes, aucun ralentissement : Project X n’en fini pas de surprendre. Sans être réellement un excellent shmup, disons-le franchement, Project X est à l’Amiga, ce que Unreal II fut au PC il y a peu : une démo technologique (bon j’y vais peut-être un peu fort là, car Unreal II m’a vraiment déçu, alors que Project X…), en tout cas, tout ça pour dire qu’avec ce jeu, les programmeurs s’en sont donnés à cœur joie de tirer la meilleure partie de la bécane en proposant un jeu, certes trop classique, mais tout de même agréable à jouer (ne serait-ce que pour le plaisir des yeux).

 


Project X - Classique mais techniquement impressionnant.


Project X - Argh ! Que c'est beau !

 

Le deuxième titre, quoique différent, est lui aussi magnifique et est considéré, par certains joueurs, comme le meilleur shmup de l’Amiga. Il s’agit de Apidya. Dans ce shmup horizontal “old school” développé par Kaiko, vous incarnerez une abeille (tiens, on nous l’avait pas encore faîtes celle-là, on avait eu droit à des dragons, des chouettes, des chauves-souris ou encore des libellules mais des abeilles, pas à ma connaissances !). Les décors, bien que trop différents à mon goût d’un monde à l’autre, sont somptueux est scrollent à merveille. Ca fourmille de fourmis (lol !), de sauterelles, de coccinelles et de papillons et ça ne ralentit jamais. Les musiques sont hyper bien rythmées et vous vous surprendrez certainement à siffloter la première (merci Chris Huelsbeck). Passée son apparence très original, Apidya n’en reste pas moins un bon vieux “R-Type-like”, n’en témoigne les graphismes du quatrième monde, technologique à souhait, largement inspiré du titre d’IREM (un hommage ? Qui sait…). Même si ça dénote un peu avec le thème principal, on a tout de même plaisir à voir notre petite abeille lutter, dard et ailes, avec des vaisseaux. Mention spéciale pour les boss qui sont souvent gigantesques. Pour finir le système d’option d’armement est du même calibre que Project X : plus on collecte de Power Up (ici des fleurs), plus l’option à choisir devient intéressante. Un système tirant ses origines de Gradius I – Nemesis (Cela ne nous rajeunit pas…).

 


Apidya - La guerre à la lisière de la prairie.


Apidya - Ça ressemble beaucoup à R-Type ici !

 

Permettez-moi de clore cette année 1992 avec Agony, une petite merveille graphique de chez Psygnosis. Développé par Art & Magic, Agony est un shmup horizontal “old school” dans lequel on nous propose d’incarner une chouette, emblème de Psygnosis et de traverser six mondes aux graphismes magnifiques. Si l’ambiance qui ce dégage du jeu est très originale (tout repose sur un monde étrange imprégné de magie), néanmoins, Agony est un shoot horizontal tout ce qu’il y a de plus classique. Côté technique, Agony est une pure tuerie : l’Amiga, poussé dans ses derniers retranchements crache trois parallaxes affichant 128 couleurs et glissant sans l’ombre d’une saccade. Les premières minutes de jeu sont tellement époustouflantes que l’on écarquille les yeux et on en prend plein la vue pour pas un rond. Même si le jeux a des défauts comme une jouabilité pas au poil, les musique de Tim Wright mettront tout le monde d’accord : Agony est une bombe qui a marqué au fer rouge la très grande majorité des amigaïstes.

 


Agony - Beau à en mourir.


Agony - Encore !

[Haut] / [Suite]